"A l'origine du monde, dans ce qui deviendra Lutèce
et ses environs, des ethnomusicologues de renom racontent qu'un trio d'olibrius
nommé JUNGLE JUICE emmené par Alex et son instrument (un vulgaire
bout de bois affublé d'une caisse de résonance et de 6 cordes
tressées en poils de mammouth) accompagné de Bruno le pilote
de la contre-basse (creusée dans un Baobab), et de Michel guerrier
irascible qui tapait sur tout ce qui lui passait sous les massues.
Ce trio, disais-je, écumait toutes les grottes du
coin (que l'on nomme pompeusement à notre époque des clubs
de jazz) en propageant des reprises de morceaux inventés quelques
2000 ans plus tard, le blues et le rythm'n blues.
La théorie de l'évolution faisant son Œuvre,
Le Clan des Jungle Juice finit par maîtriser le fer, et de nouveaux
instruments, que l'on appellera cuivres, apparaissent avec Julo et Fab,
célèbres pour leurs danses tribales accompagnant des riffs
calibrés."
Côté musique, c'est un peu de reggae, de ska,
de rap, de merengue avec comme ligne directrice une volonté de faire
de la musique festive, dansante et originale.
Côté paroles, des textes désopilants,
avec quelques chansons engagées et bien ficelées d'où
l'humour n'est jamais absent.
An 2000, Les Jungle Juice enregistrent leur 1er album 4
titres et se forgent une expérience scénique incomparable
à raison de 60 concerts par an dont des scènes mythiques comme
Le Petit Journal Montparnasse (Paris), La Péniche Makara (Paris),
La Ligne 13 (St-Denis), La Tête Raide (Brest) ou le festival de l'OH.
En 2003, plus de 120 dates leur permettent de parcourir
la France, de remporter le 1er prix du tremplin FA7-94 de Champigny-sur-Marne
et d'enregistrer leur premier CD 9 titres.
"Entre Raoul Petite, Higelin et Sergent Garcia, Jungle Juice transporte
le public dans une fiesta communicative et une effervescence magique, un
groupe à ne pas manquer..."
Le Parisien