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Bajka, quintet de musiques
des pays de l'Est
Dans la tradition des ensembles de musiciens d'Europe de l'Est, Bajka déballe une musique partagée entre sons bruts, énergie collective et débordements de la transe. Ces cinq compagnons, porteurs de chansons, inspirés des coutumes des peuples voyageurs, parcourent les chemins en fanfare. En posant ses valises, Bajka invite les promeneurs à partager un moment de son histoire avant de reprendre sa route...
Bajka puise son répertoire dans les musiques traditionnelles d’Europe de l’Est aussi bien juives (Klezmers) que tsiganes et garde ainsi comme terrain de prédilection les ambiances chaudes et festives. Ce quintet enchaîne des morceaux puissants et entraînants. Si ces musiciens semblent dans leur élément pour jouer dans la rue, sans grands moyens, ils ont su garder l'esprit des nomades et souhaitent vraisemblablement pouvoir se déplacer comme le vent quand les gens l'appellent, dans l'esprit des orchestres tsiganes de Roumanie qui animent fêtes et mariages dans les villages.
Bajka une histoire à jouer debout
Tout a commencé à bien faire avec la rencontre inopinée entre trois des musiciens actuels On les avait réunis avec d’autres qu’eux. On leur avait demandé de souffler dans leur instrument respectif pour faire de la musique lors d'une pièce de théâtre évoluant dans l’univers des tsiganes nomades. C’était leur premier contact avec les Musiques de l’Est. Puis il y a eu des débordements, ils se sont mis à jouer cette musique dans son contexte de prédilection : la fête festive ! Cette période passée ils décidèrent que ce qui avait débuté n’était pas bientôt fini et ils prolongèrent le plaisir avec deux autres compagnons. Ils étaient cinq. Comme les doigts de la main.
"Les Bajkas", comme on dit à Lapleau, sont une sorte de festival "Off" à eux seuls. Ils sont devenus indispensables sans s'imposer, avec douceur et générosité. Voilà plusieurs années qu'ils viennent faire la fête et dispenser l'énergie et l'émotion de cette musique qui nous touche et nous donne la bougeotte. Ils sont déjà allés souvent au bout des nuits festivalières, sans pour autant être accueillis dans la programmation. Il était temps de trouver une place plus adaptée à la grande qualité de leur travail. C'est donc chose faite, et tant mieux s'ils restent un peu plus longtemps pour notre plaisir.
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